L’ancien célèbre détenu de la Haye est en train de retrouver tous ses moyens. Cela suffit-il pour l’inciter davantage à être candidat à l’élection présidentielle de 2025 alors qu’il aura 80 ans ?
Laurent Gbagbo n’imaginait peut-être pas qu’une fois innocenté par la Cour pénal internationale (CPI), il serait aujourd’hui dans un contexte lui assurant un meilleur avenir socio-politique.
Tout s’accélère pour le boulanger d’Abidjan. En effet, acquitté par la CPI en 2019, le natif de Gagnoa retourne dans son pays. Il est, dans la foulée, gracié par Alassane Dramane Ouattara (ADO), son successeur en 2020 dans le cadre de la fameuse affaire de « braquage de l’agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).
La normalisation de sa situation passe aussi par le fait qu’il laisse le Front populaire ivoirien (FPI) qu’il a fondé à Pascal Affi N’Guessan, son ancien Premier ministre devenu son adversaire politique, pour créer et présider le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI)
