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Le transfert de la capitale dans la ville de Yamoussoukro, le Ministre Bruno Nabagné Koné fait des précisions.

Dépuis

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Le transfert de la capitale à de Yamoussoukro semble ne plus fait partie de la vision du gouvernement ivoirien. Les Ivoiriens se demandent si le projet ambitieux est encore à l’ordre du jour sur la table des autorités.

Ce jeudi 26 janvier 2023, face la presse, Le ministre Logement, de la Construction et de l’Urbanisme, Koné Bruno Nabagné, a été questionnaire sur ce projet. Sa réponse donnée a été claire pour les plus sceptiques : « Ne pensons pas qu’il suffit de déplacer les Institutions et les Services Administratifs à caractère politique. C’est un travail qui se fait avec la participation des populations. Ces Institutions sont en interaction absolue. Si vous faites le transfert sans gérer les problèmes qui sont autour, vous augmentez de problèmes et on va se mettre à hurler.”, a-t-il fait savoir

” Aujourd’hui, la population d’Abidjan, c’est plus 5 millions d’habitants, soit 40% de la population nationale et 60% de l’économie ivoirienne. II n’y a aucune nation au monde ou une telle courbe a pu s’inverser du jour au lendemain. C’est un exercice vraiment difficile, si on ne veut pas pénaliser nos populations » a-t-il déclaré. Malgré cette démarche, le Ministre de la Construction n’est toujours pas parvenu à convaincre le public constitué de journaliste. II s’explique et se réitère.

« Il y a 2 choses : soit on fait une politique adaptée, sur une année donnée, de décaisser environs 1000, voire 2000 milliards Frnc CFA pour le réaliser. Il faut pouvoir avoir d’abord un tel montant qui est absolument énorme (…) Sur les 30 ministres, si vous envoyez 15 à Yamoussoukro, vous créez encore plus de problèmes. Certaines personnes pensent que c’est de transférer les Institutions. II faut également créer les bureaux, les logements, etc. II faut voir
la chose de façon réaliste. Dans le monde, les États qui ont reçu, c’est quand les villes étaient plus proches. Ce n’est pas en injectant 2 milliards dans une ville qu’on va créer de l’attractivité » a-il conclu.

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