Issue d’une famille modeste Coach Hamond Chic fait des revelations sur vie d’avant : «Ma vie est un témoignage…. J’ai perdu mon père à l’age de quatre (4) ans »
J’ai perdu mon père à l’age de quatre (4) ans. J’ai grandi auprès de ma mère qui était institutrice. Maman était la seule qui travaillait dans sa famille. Elle avait à sa charge presque toute sa famille, une quarantaine de personnes.
Toute petite, je savais que j’allais réussir. Ma vie est un témoignage. Au quartier Selmer de la commune de Yopougon où j’ai grandi, on disait de moi que j’allais finir avec de nombreux enfants de pères différents. Car pour ces personnes je suis orpheline de père et selon elles ma mère était une pauvre femme.
Mais moi déja petite j’étais convaincue que j’allais réussir. Je disais toujours que le quartier Selmer n’allait pas avec moi. Parce que j’aime l’argent. Oui, l’argent gagné honnêtement. J’aimais les bonnes choses. J’aime la réussite. Et que j’allais donc me battre pour réussir. Oui, la vie que j’ai aujourd’hui, j’ai trimé pour en arriver là.
À dire vrai, je n’ai pas eu une enfance facile ! Très tôt, j’ai perdu mon père, à l’âge de 5 à 6 ans. En 1986, lorsque j’ai perdu mon père, je suis restée avec ma mère et ma petite sœur. Ma mère, elle était enseignante, et vous savez ce qu’ils gagnent, les enseignants. Et, donc nous n’étions pas vraiment dans le confort. Ma mère, elle s’est remariée avec une personne qui n’avait pas l’instinct paternel. Cet homme était très méchant et sévère. On peut être sévère dans un sens positif. C’est-à-dire que tu tapes sur la table parce que tu veux que tes enfants réussissent. À l’inverse, il y a des personnes sévères avec un fond obscur.
Dommage que ma mère se soit mariée avec un pervers narcissique ! Comme j’étais l’aînée, tout me retombait là-dessus. Aujourd’hui, cet homme n’est plus, quant à moi, j’ai tout pardonné.» s’indigne t’elle.
Immigré en France, ses débuts comme tout personne sans papiers étaient difficiles mais aujourd’hui, ce mauvais souvenir est lointain. Celle qui vivait chez des tuteurs à son arrivée en France, vit aujourd’hui confortablement. Et elle n’hésite pas à le dire : « je ne vis pas dans le luxe en France mais je vis dans le confort et c’est ça le vrai bonheur, je suis africaine d’abord, d’origine ivoirienne et fière de l’être. Je salue toutes ces dignes femmes et braves qui vivent en France et ailleurs, vous êtes à féliciter et à saluer pour votre courage». Déclare la coach Hamond Chic.